De nombreuses espèces vivent en milieux agricoles, composés de prairies, de vignes, de cultures céréalières ou encore de cultures maraichères. Elles profitent d'habitats particuliers (cultures, haies...) et de ressources alimentaires, tels que les insectes, menacés par certaines pratiques agricoles.
Espèces et habitats d'intérêt communautaire cibles : Alouette lulu (Lullula arboera), Pipit rousseline (Anthus campestris), Outarde canepetière (Tetrax tetrax*), Petit murin (Myotis blythii)
Autres espèces et habitats présents : Rollier d’Europe (Coracias garrulus*), Oedicnème criard (Burhinus oedicnemus), Lièvre d’Europe (Lepus europaeus), Ascalaphe ambré (Libelloides longicornis), etc.
Accompagnement des agriculteurs sur les pratiques favorables à la biodiversité
Seulement 3 % des espèces d’intérêt communautaire des milieux agricoles présentent un état de conservation favorable. Un accompagnement technique et matériel vise à soutenir ou renforcer les pratiques favorables à la biodiversité, car l'agriculture a besoin de biodiversité (75% des cultures alimentaire dépendent de la pollinisation animale) et la biodiversité (30% des habitats d'intérêt communautaire !) a besoin des agriculteurs.
Accompagnement des éleveurs sur la gestion éco-raisonnée du parasitisme
L’impact négatif des traitements antiparasitaires sur les insectes coprophages est aujourd’hui connu. Or, ces insectes représentent une source d’alimentation importante pour de nombreuses espèces d’oiseaux ou de chauve-souris. Un accompagnement technique permettra aux éleveurs de renforcer ou adapter leurs pratiques de lutte antiparasitaire pour respecter autant que possible la biodiversité.
Restauration des populations d’Outardes sur la plaine de St Chaptes
La plaine dite de St Chaptes abrite depuis les années 1970 un noyau d'Outardes canepetières ; elle est d'ailleurs stratégique au regard de la (ré)apparition ponctuelle de l’espèce sur des sites proches. La restauration d'habitats tels que les prairies vise à soutenir cette population, en déclin majeur depuis quelques années.
Suivi de l’impact des actions de conservation en milieux agricoles
Les suivis permettent de mesurer l’impact direct ou indirect des actions de conservation (l’accompagnement des agriculteurs vers des pratiques favorables à la biodiversité, l’accompagnement des éleveurs pour une gestion éco-raisonnée du risque parasitaire ou la restauration d’habitats en faveur de l’Outarde canepetière) sur les espèces d’intérêt communautaire cibles des milieux agricoles.