Pourquoi des travaux d’ouverture sont-ils nécessaires ?
Les milieux ouverts méditerranéens constituent des réservoirs majeurs de
biodiversité : ils comportent de nombreux habitats patrimoniaux tels que les pelouses à brachypode rameux, considérées comme riches et originales au regard de leur flore, de leur faune et de leur fonctionnement écologique.
Les pelouses sont fortement liées aux actions anthropiques au travers des activités agro-pastorales. Ces milieux sont ainsi nommés “parcours substeppiques” en référence à leur origine de parcours de pâturage et à la végétation qui les compose. La fermeture progressive des milieux et le recul du pastoralisme depuis les années 1950 sur le territoire se sont traduits par une évolution naturelle des pelouses vers une colonisation arbustive (chêne kermès, ciste), puis vers des stades forestiers (chêne vert, chêne blanc) à la diversité plus banale.
Les surfaces de parcours substeppiques, pelouses dominées par le brachypode rameux et des espèces annuelles peu compétitives, ont ainsi reculé de 94% en 50 ans, couvrant aujourd'hui 100 ha, soit moins de 1% de la surface totale des sites Natura 2000, tandis que les espèces inféodées aux milieux ouverts se sont retrouvées privées d'habitats préférentiels.
Les parcours substeppiques sont des pelouses sèches dominées par le brachyode rameux et des espèces annuelles peu compétitives. Elles sont considérées comme des milieux riches et originaux au regard de leur flore, de leur faune et de leur fonctionnement écologique.